Violences sexuelles, briser le silence

Violences sexuelles, briser le silence

Aujourd’hui, les violences sexuelles continuent d’être un fléau qui frappe toutes sortes de personnes. Jeunes et moins jeunes sont concernés et les victimes ne sont pas seulement ceux qui habitent dans des pays pauvres, comme on a tendance à le croire, mais dans les pays dits développés aussi. En effet, les violences sexuelles existent aussi en France, comme dans d’autres pays occidentaux et d’autres pays riches. Le problème, comme toujours, c’est que la loi du silence continue de prévaloir. Bien sûr, des associations sont créées ici et là pour sensibiliser les citoyens à ce problème grave, mais cela ne fait pas cesser cette violence. De plus, le plus souvent, les violences sexuelles sont commises par des proches, un parent, un ami intime de la famille, ce qui rend la situation encore plus compliquée. C’est difficile de dénoncer une personne qui vit sous le même toit que soi et puis, c’est surtout la parole de la victime contre celle du coupable, en général, une personne respectée et plus âgée.

Les terribles effets des agressions sexuelles

Les victimes d’agressions sexuelles en portent les séquelles très longtemps, et dans la plupart des cas, toute la vie. Ces personnes perdent leur estime de soi, ont du mal à faire confiance aux autres, ce qui est normal parce qu’elles perdent leur confiance en elles-mêmes. Elles sont perturbées à vie, surtout si elles ne reçoivent pas l’aide et l’accompagnement nécessaires pour s’en sortir. Les effets sont autant physiques que psychologiques. Cette douloureuse expérience peut impacter la scolarité, le travail et les relations familiales et sociales des victimes. En réalité, personne ne peut comprendre parfaitement à quel point le traumatisme est énorme pour ces victimes. Que ce soit le viol, donc un acte sexuel forcé, imposé, l’inceste, commis par un membre de la famille, l’abus sexuel sur mineur, que celui-ci soit consentant ou non, le harcèlement sexuel, souvent perpétré par une personne qui a un ascendant sur sa victime ou encore l’exhibition sexuelle sont tous des agressions sexuelles très graves. De tels actes impactent profondément les victimes, même l’exhibition que certains considèrent comme minimes. L’effet de l’exhibitionnisme peut être le même et aussi dévastateur que celui d’un viol, affirment les psychologues. C’est donc catalogué comme une agression sexuelle au même titre que les autres actes cités ci-dessus.

Il est temps de briser le silence

La honte, la gêne et la culpabilité amènent bon nombre de victimes de violences sexuelles à garder le silence. Certains ont été agressés après avoir trop bu ou après s’être drogués, alors ils ont peur d’avouer l’agression. D’autres pensent que tant qu’ils n’ont pas été violés, il n’y a pas eu de mal et ils peuvent gérer ça eux-mêmes. Mais, il faut se rappeler de ceci : toute violence doit être punie. Donc, quiconque ayant subi une violence sexuelle doit trouver le bon interlocuteur, une personne de confiance. Cela peut être un professeur, un médecin, un psychologue ou mieux, un parent. Il faut tout raconter, à son rythme mais tout dire pour se soulager d’abord, puis pour que l’interlocuteur puisse mieux comprendre la situation et les ressentis. Lorsqu’il a tous les éléments en main, il pourra alors donner des conseils adaptés. Pour retrouver confiance en soi, il existe des conseils qui ont fait leurs preuves sur le site compatibilitedesprenoms.fr. Sinon, la meilleure chose à faire, c’est d’éviter les situations à risque, de prendre des mesures comme se faire raccompagner lorsqu’on rentre après une fête, toujours garder son verre à la main pendant les soirées, ne pas suivre un/e inconnu/e et être résolu/e à quitter une soirée dès qu’on s’y sent mal à l’aise.

Laisser un commentaire